Voilà une belle proposition, passer une après-midi en compagnie de personnages que seul le cinéma peut imaginer, de ceux qui marquent le spectateur, cinéphile ou pas. Ce sont justement de jeunes cinéphiles qui ont bâti ce programme, une invitation au voyage, sensible et mélancolique pour un père et sa fille en village vacances, sauvage et fatal pour deux copines en Ford Thunderbird cabriolet, bondissant et roublard pour trois gamins à vélo... Marie-Stéphane Guey, coordinatrice de l’événement, donne à l’ouvreuse les détails d’un programme, court mais bon, celui du Festival étudiant.es au cinéma qui se tient samedi 6 avril à partir de 14h15 au cinéma ABC de Toulouse.
Juju la terreur , c’est le surnom que donnait Jean Gabin à Julien Duvivier. Un personnage grognon et désagréable, un ours sans conversation, ajoutait Henri Jeanson qui lui avait pourtant écrit certains de ses plus beaux films, Pépé le Moko ou encore La Fête à Henriette . Julien Duvivier, c’est pas une page mais plutôt un beau morceau du cinéma français de 1920 à 1960, 40 ans (moins la parenthèse de l’occupation) d’une carrière à ausculter une société pour en révéler les failles, les faux-semblants et les manipulations.
Frédéric Thibaut, programmateur à la cinémathèque, décrit l’œuvre au noir de ce cinéaste unique auquel la grande maison de la rue du Taur consacre un cycle jusqu’au 12 mai. L’ouvreuse, partenaire de cette programmation, vous invite à aller (re)découvrir Julien Duvivier. Laissez lui un message et le tour est joué !
Enfin il ne faut pas surtout pas manquer, Laurent Martin et ses toujours bons conseils de ciné à la télé !